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Le plan YACS, un avenir possible

YACS a changé en l'espace de trois mois... On pourrait encore dire : [u]YACS a changé l'espace en trois mois[/u], que ça ne serait pas faux....

Nous sommes bientôt capables de définir plus clairement et au service du public ce que sont les collections, les prises d'extension, les overlay, les layout, ces accessoires au départ abscons de la panoplie de YACS. Nous allons être capables de les distinguer grâce à un travail collectif. Bref, nous allons être capables de mieux communiquer, et cela est indispensable. Rester enfermés dans le cantonnement d'un verbiage technologique n'a jamais permis de gérer des contenus.
D'autre part, gérer des contenus c'est les faire circuler... Et, on ne fait pas circuler des contenus trop personnels. Cela est devenu une ineptie à notre époque... Les contenus qui circulent sont le bien commun (et copain) de l'humanité. Ce qui est mobile, le flux, ne saurait désormais plus être enfermé dans l'appartenance à une personne au sens strict du terme.

Ceci impliquant cela, nous pouvons paradoxalement défendre avec une vigueur renouvelée, non pas le droit d'auteur dans son appellation juridique devenue caduque, mais la reconnaissance de l'auteur d'une oeuvre. Car il ne saurait y avoir de circulation libre des contenus, de licences libres, de logiciels 0pen Source, de biens grands mots incompris... Sans la reconnaissance intrinsèque des auteurs des dites oeuvres.
C'est l'évidence même, les contenus étant désormais mobiles au point de posséder le don d'ubiquité par la grâce du multimédia, il ne saurait y avoir de flux sans connaissance de l'origine de ces flux. Ou bien alors on se trouve complètement dépassé... Et c'est ce qui se produit hélas la plupart du temps... Ce qui arrive à la plupart de nos contemporains qui se plongent maintenant dans l'univers virtuel, et se retrouvent victimes de paradis artificiels.
YACS ne tombe pas dans ce travers. Il commence par reconnaître son fondateur et auteur principal. Il affirme, en outre, (par ma voix), que le fait de ne pas attribuer à un auteur sa paternité est du vol ! Je suis content de pouvoir l'écrire ici... La licence LGPL peut être reprise par chacun à son propre compte, sans aucune contre-partie, à condition que les auteurs soient référencés.
YACS reconnaît dynamiquement ses différents auteurs à travers leurs apports. Peu importe la dimension de ces apports, ou leur côté momentané... Chaque petit apport finit toujours par devenir grand du moment qu'il est authentique. C'est la loi des flux, des petites rivières qui en font des grandes, etc... Ils finissent par devenir une pierre indispensable à l'édifice. Or, les pierres vivent et les pierres parlent.

Une chose m'a fait particulièrement plaisir ces derniers temps. Il s'agit de cette phrase de Gmcms au cours d'une discussion assez technique sur le forum de YACS dans: Fichier langue [7.1]: «Je fais de la recherche en développement web et pour autant n'ai jamais eu le courage de me lancer dans le codage complet d'un CMS. C'est parce qu'à la lecture du forum j'ai eu le sentiment que, contrairement à beaucoup de communautés, vous sembliez être très ouverts et pas caractériels que je me suis permis d'intervenir.»
Gmcms, Vinc, Tof, Moi-même (il s'agit de pseudos de membres), beaucoup d'autres... Participent de manière discrète et sûre à dessiner et faire avancer le plan YACS.
Dans ce cas, la discussion portait sur les "fichiers langue", c'est à dire toujours et encore optimiser la communication , cette fois-ci à travers une entente sur des pré-requis techniques, afin de regarder loin devant, dans le seul but de pouvoir traduire YACS dans toutes les langues possibles.

Il y a donc deux portes qui se sont ouvertes de manière presque magique en l'espace de trois mois: celle d'une équipe à l'origine d'une interface de documentation en français accessible et d'une modération vigilante et réactive des forums...
Celle d'une équipe technique ouverte et généreuse...
Il ne manque plus que la troisième voie, celle de l'équipe des «designers», «packageurs» de modèles et de «skins» dédiés à des activités particulières: exemple, YACS pour les petits commerces, YACS pour les agences immobilières, YACS au Congo (ceci est une boutade), etc... Toutefois, cette troisième voie existe déjà sur le socle des deux autres. L'ensemble ne formant qu'une seule équipe.

Dans tous les cas, la définition de YACS s'affine. On peut déjà mieux deviner quelle est la place privilégiée et réservée de ce logiciel, parmi la «nébuleuse» des CMS. Il s'agit d'un logiciel, qui favorise au plus haut point le travail collaboratif, l'entente entre les hommes «de bonne volonté». Ceux qui souhaitent être reconnus et donc que leur existence soit justifiée. Ceux qui veulent avoir un projet, le mener et le contrôler par eux-mêmes. Que cela se fasse seul ou collectivement, peu importe, du moment que l'on retrouve le nom de chacun d'entre-eux dans le livre des auteurs.
Je suis fier des auteurs de YACS, fier du vrai travail qui s'accomplit, fier que nous n'ayons encore jamais adopté le comportement autistique de ceux qui sont avalés par l'errance d'un monde virtuel.
Au contraire de tous ceux-là nous tenons ferme le fil du concret. YACS sait ou il va. En cela, il joue déjà un rôle moteur. [b]Bienvenue à tous ceux qui le comprennent ainsi[/b].
 [color=green]Evidemment, cette rubrique est légèrement provocatrice... Avez-vous remarqué que tout ce qui consiste aujourd'hui à envisager un avenir [u]possible[/u] est plutôt considéré comme étant provocateur ?[/color]