Le blog de yacs

Le web et les entreprises (LIFT 2008)

Pour David Sadigh (IC Agency), le moyen de renforcer la rétention des surfeurs est de personnaliser le contenu autant que possible : - comprendre les intentions - geo-ciblage - événementiel - comportemental

La compréhension des intentions peut se faire sur tous les éléments fournis par le surfeur. Pour une personne venant de Google, la page fournie sera adaptée aux mots utilisés pour lancer la recherche.

Le geo-ciblage s'appuie sur les informations fournies automatiquement par l'infrastructure informatique (adrese IP, GPS, ou autre)

Vous pouvez aussi relier le site web à un événement de la vie réelle et personnaliser le contenu pour chacun des participants.

L'analyse comportementale est la plus complexe, et requière, le plus souvent, des essais pour valider l'amélioration du taux de conversion (click!)

David Marcus, de Zong (the Open Mobile Platform), fournit les clés du marché mobile. Le contenu d'Internet est pratiquement gratuit, mais il est payant sur les mobiles. Les opérateurs disposent de certains avantages, dont une chaine de facturation et de support intégrée, mais ils n'ont pas de visibilité sur les transactions et le contenu. Apple a vraiment changé la donne avec l'iPhone. QIK est un autre acteur innovant sur ce marché.

Comment augmenter le chiffre d'affaire sur ce marché de masse ? Cette année, 2,3 milliards de SMS seront envoyés, soit une augmentation de 20% par rapport à l'an dernier. David présente quelques exemples de valorisation de l'interface mobile du contenu web existant, dont une application créée par Zong pour Facebook. La vision de Zong est de virtualiser les interfaces apllicatives vers 500 millions d'utilisateurs de mobiles.

Pour Kevin Marks (Google), Internet est un nuage. TCP/IP supporte un nuage de connections entre des machines. HTTP et les liens web structurent un nuage de contenu. Le réseau social est l'extension du nuage Internet entre les individus.

Les nouvelles générations n'utilisent plus le courrier électronique, sauf pour les communications formelles. Et les adresses web désignent des gens, plutôt que des documents. Les liens deviennent alors des relations entre personnes, plutôt qu'entre pages. Google indexe les meta-attributs 'me' et 'rel' pour construire les graphes de relations entre les gens, et ceci fonctionne indépendamment des services utilisés (page personnelle, Twitter, Live Journal). Cette capacité s'appuie sur les standards XFN et FOAF.

Mais comment aller au-delà du graphe des relations entre personnes ? C'est pour dynamiser les échanges (activités, amis, informations) entre les personnes que Google a introduit l'interface programmatique Open Social. L'enjeu est de taille : supporter Open Social, c'est s'assurer le contact en ligne avec 200 millions d'individus. Par exemple, si une relation entre deux individus évolue ou se casse, Open Social permet de refléter ce changement en temps réel, alors que l'indexation XFN s'effectue sur des cycles assez longs. Les liens sociaux peuvent être complexes, comme montré sur le réseau social des personnages d'une histoire célèbre aux USA, d'autant plus que les relations entre individus sont asymétriques (cf. images ci-dessous). En réalité, tout ceci n'est pas nouveau, et exprimer sa confiance, son amitié, pour une personne, dans un contexte donné, est une activité que chacun d'entre nous fait au quotidien.



Matt Colebourne (coComment) décrit la transformation des medias. Nous parlions d'audience et gérions des flux de communication unidirectionnels, maintenant les gens n'hésitent plus à dire tout ce qu'ils pensent de vos produits et services, et à le faire savoir. A l'heure du web 2.0, le marketing consiste d'abord à engager et à gérer des conversations avec des individus. Parler et écouter, voilà la nouvelle recette du succès.